- Population totale
La population totale, au sens du décret n° 2003-485 du 5/06/2003, est la somme de la population municipale et de la population comptée à part. La population totale est une population légale à laquelle de très nombreux textes législatifs ou réglementaires font référence. A la différence de la population municipale, elle n’a pas d’utilisation statistique car elle comprend des doubles comptes dès lors que l’on s’intéresse à un ensemble de plusieurs communes.
- Pré-élémentaire
Originalité du système français, l’école pré-élémentaire ou maternelle accueille les enfants avant la scolarité obligatoire qui débute à 6 ans. Elle est le plus souvent organisée en petite, moyenne et grande section, en fonction de l’âge des enfants. Cette école est aujourd’hui considérée comme une part normale du cursus des élèves. Les enfants y développent leurs facultés fondamentales, perfectionnent leur langage et commencent à découvrir l’univers de l’écrit, celui des nombres et d’autres domaines d’apprentissage.
- Prélèvements obligatoires
L’OCDE propose la définition suivante : “les prélèvements obligatoires sont des versements effectifs opérés par tous les agents économiques au secteur des administrations publiques (élargi en Europe aux institutions de l’Union Européenne), tel qu’il est défini en comptabilité nationale, dès lors que ces versements résultent, non d’une décision de l’agent économique qui les acquitte, mais d’un processus collectif de décisions relatives aux modalités et au montant des débours à effectuer, et que ces versements sont sans contrepartie directe”. En pratique cette notion recouvre la somme des impôts et des cotisations sociales effectives obligatoires reçues par les administrations publiques et les organismes de couverture sociale.
- Prestations sociales
Elles couvrent les allocations (familiale, postnatale, d’éducation, de rentrée, sociale), les aides aux personnes âgées ou handicapées, les aides à l’enfant, et les aides financières. Elles constituent, avec les pensions de retraite et les pensions alimentaires, les revenus sociaux.
- Prix courants-prix constants
Les prix courants sont les prix tels qu'ils sont indiqués à une période donnée, ils sont dits en valeur nominale. Les prix constants sont les prix en valeur réelle c'est-à-dire corrigés de la hausse des prix par rapport à une donnée de base ou de référence. On utilise de la même façon les termes euros constants et euros courants.
- Prix de base / prix d'acquisition
Le prix d'acquisition correspond au montant payé par un acheteur pour acquérir un bien ou un service.
Au sens des comptes économiques, il est constitué du prix de base, qui est le prix reçu par le producteur, auquel s'ajoutent les marges de commerce et de transport, les impôts sur les produits, et s'enlèvent les subventions sur les produits. - Production nette d'électricité
Elle est mesurée aux bornes de sortie des centrales et s’entend déduction faite de la consommation des services auxiliaires et des pertes dans les transformateurs principaux de ces moyens de production. Les unités de mesure sont le kilowatt-heure (kWh), le mégawatt-heure (MWh) et le gigawatt-heure (GWh).
- Production totale (yc marge commerciale)
La production (yc marge commerciale), utilisée pour les statistiques d'entreprises, correspond à la production vendue de biens et services et à la production stockée ou immobilisée, augmentées de la marge commerciale des entreprises du commerce.
- Productivité apparente du travail
Ce ratio représente la valeur dégagée par le travail d’un employé à temps plein
= VA / Effectifs salariés EQTP - Produit Intérieur Brut (PIB)
Le produit intérieur brut (PIB) mesure la richesse créée par une économie au cours d’une période donnée. Calculé chaque année en Nouvelle-Calédonie, il permet de suivre l’état de santé de l’économie et de mesurer l’évolution de l’activité économique. Il peut se définir de trois manières :
- Approche production : le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes des différentes branches d'activité, plus les impôts sur les produits, moins les subventions sur les produits ;
- Approche emplois : le PIB est égal à la somme des emplois finals intérieurs de biens et de services (consommation finale, formation brute de capital fixe, variations de stocks), plus les exportations, moins les importations ;
- Approche revenus : le PIB est égal à la somme des emplois des comptes d'exploitation des secteurs institutionnels : rémunération des salariés, impôts sur la production et les importations moins les subventions sur la production et les importations, excédent brut d'exploitation et revenu mixte (cette dernière approche n'est pas calculée en Nouvelle-Calédonie, faute de données sources suffisantes).
