- SIFIM
Les Services d'Intermédiation Financière Indirectement Mesurés (SIFIM) représentent la part des services rendus par les intermédiaires financiers (les banques, par exemple) qui n'est pas facturée à la clientèle. Pour ces services, les intermédiaires financiers se rémunèrent en prenant une marge de taux d'intérêt sur les dépôts de leurs clients et sur les prêts (crédits) qu'ils leur accordent. (Nb : l'autre partie des services rendus par les intermédiaires financiers est facturée sous diverses formes : commissions de transfert, frais de tenue de compte, etc.).
Dans les comptes de Nouvelle-Calédonie, les SIFIM sont estimés et comptabilisés comme consommation intermédiaire de la Branche d'Unité Fictive (BUF), créée uniquement à cette fin. - SMG
Le salaire minimum garanti (SMG) est le salaire minimum légal en Nouvelle-Calédonie. Il a été institué par l’ordonnance n°85-1181 du 13 novembre 1985 et il a pris la succession du SMIG, créé en 1952. Sauf dispositions légales temporaires contraires, il est indexé sur l’évolution de l’IPC.
- Solde migratoire / Solde migratoire apparent
Le solde migratoire (ou accroissement migratoire) est la différence au cours d'une période donnée, entre le nombre de personnes entrées sur le territoire et le nombre de personnes sorties de ce territoire, quels que soient leurs lieux de naissance. Ce concept est indépendant de la nationalité.
La variation totale de population a deux composantes : le solde naturel et le solde migratoire. Quand le solde migratoire est déterminé par différence entre la variation de population et le solde naturel, on parle de solde migratoire apparent. - Statut civil
Deux états civils sont en vigueur sur le territoire, un de statut particulier et un de droit commun. C’est l’arrêté du 21 juin 1934 qui institue en Nouvelle-Calédonie l’état civil des autochtones citoyens de statut civil particulier, ceci afin de tenir compte des procédures coutumières pour certains actes, notamment le mariage et l’adoption. La coexistence de ces deux états civils est reconnue dans la constitution de 1958, qui garantit pour les citoyens de l’outre-mer français, la conservation et le respect de leur statut personnel ; ce qui implique en particulier la reconnaissance des formes coutumières de l’organisation familiale et de la transmission des biens.
Le statut civil coutumier est actuellement régi par une délibération de l’Assemblée Territoriale du 3 avril 1967, dernièrement complétée par la loi organique du 19 mars 1999. Ce sont les maires en tant qu’officiers d’état civil qui tiennent le registre d’état civil coutumier. - Statut d'occupation
Le statut d’occupation définit les situations des ménages concernant l’occupation de leur résidence principale. On distingue trois statuts principaux :
- le statut de propriétaire s'applique aux ménages propriétaires, copropriétaires et accédant à la propriété ;
- le statut de locataire ou sous-locataire s'applique aux ménages acquittant un loyer, quel que soit le type de logement qu'ils occupent (logement loué vide ou loué meublé, chambre d'hôtel s'il s'agit de la résidence principale du ménage) ;
- le secteur social regroupe les locations à loyer modéré gérées par des organismes tels que la SIC (Société Immobilière de Nouvelle-Calédonie), le FSH (Fonds Social de l’Habitat) ou la SEM Agglo ;
- le statut de logé gratuitement s'applique aux ménages qui ne sont pas propriétaires de leur logement et qui ne paient pas de loyer (exemple : personnes logées gratuitement chez des parents, des amis, leur employeur, ...).
- Statut professionnel
La notion de statut professionnel s'applique à la population active ayant un emploi et permet de distinguer les salariés des non-salariés (travailleurs indépendants, personnes travaillant à leur compte, chefs d'entreprise salariés, exploitants agricoles, artisans, commerçants, professions libérales, personnes aidant une autre personne dans son travail sans être rémunérée). Les salariés regroupent les salariés du secteur privé et ceux de la fonction publique (État, collectivités locales ou territoriales, fonction publique hospitalière).
- Structure de dépenses
Elle s’articule autour de quatre grands postes : alimentation, habitat, transport et autres. Pour l’analyse des lieux d’achats, on distingue trois types de produits :
- l’alimentaire : produits alimentaires et boissons alcoolisées ou non), hors restauration
- l’habillement : les achats de vêtements et chaussures
- les biens durables : le mobilier et la décoration, le gros électroménager (cuisinière, lave-linge…) et le petit électroménager (bouilloire, cafetière…), la téléphonie, l’audiovisuel, l’optique, l’informatique. - Subventions sur les produits
Les subventions sur les produits sont des subventions versées par le secteur public, et dont le montant dépend de la quantité de biens et services produite ou importée.
En Nouvelle-Calédonie, les subventions sur les produits sont principalement constituées de subventions au secteur agricole versées par l'Etablissement de Régulation des Prix Agricoles (ERPA). - Surendettement
Le surendettement se définit, selon le Code de la consommation, comme “l’impossibilité manifeste pour le débiteur de bonne foi de faire face à l’ensemble de ses dettes non professionnelles exigibles ou à échoir”.
- Syndicat de salariés
Le syndicat a pour objet la défense des droits et des intérêts moraux et matériels, tant collectifs qu’individuels, de leurs membres et plus généralement des salariés de l’entreprise. Il jouit de la personnalité civile, et peut aller devant les tribunaux pour défendre ses intérêts et ceux de ses adhérents s’il a été mandaté. L’exercice du droit syndical est reconnu dans toutes les entreprises, dans le respect des droits et libertés garantis par la Constitution de la République.
